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Digitt en partenariat avec Salesforce

Chers partenaires et clients potentiels,

Je suis ravi de vous présenter Digitt, votre partenaire officiel de confiance pour maximiser votre utilisation de Salesforce. Chez Digitt, nous sommes déterminés à vous offrir une expertise inégalée en matière de solutions Salesforce, afin de propulser votre entreprise vers de nouveaux sommets de réussite.

En tant que partenaire officiel de Salesforce, Digitt bénéficie d’un accès privilégié aux dernières innovations, aux meilleures pratiques et à un réseau mondial de professionnels de l’industrie. Notre équipe hautement qualifiée est parfaitement équipée pour comprendre vos besoins spécifiques et vous proposer des solutions sur mesure qui répondent à vos objectifs commerciaux.

Que vous recherchiez une mise en œuvre initiale de Salesforce, une personnalisation avancée, une migration en douceur vers une nouvelle plateforme ou une formation approfondie pour votre équipe, Digitt est là pour vous accompagner à chaque étape de votre parcours numérique. Notre approche centrée sur le client garantit que votre expérience avec Salesforce soit transparente, efficace et orientée vers les résultats.

En collaborant avec Digitt, vous bénéficierez :

  • D’une équipe d’experts certifiés Salesforce dédiée à votre succès.
  • De solutions personnalisées qui optimisent votre utilisation de Salesforce pour répondre à vos besoins spécifiques.
  • D’un service client exceptionnel et d’un support continu pour assurer la réussite à long terme de votre investissement Salesforce.
  • De l’accès aux meilleures pratiques de l’industrie et aux dernières technologies pour rester en avance sur la concurrence.

Ensemble, nous pouvons transformer votre vision en réalité et faire progresser votre entreprise vers un avenir numérique prospère. Contactez-nous dès aujourd’hui pour découvrir comment Digitt peut être votre partenaire de confiance dans votre parcours avec Salesforce.

Cordialement,

La Direction

 

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LES BASES D’UN BON RÉFÉRENCEMENT GOOGLE

Le saviez vous ? Avoir un site au design moderne et de beaux visuels, c’est bien, mais cela ne vous rapportera rien s’il n’est pas visible auprès de votre cible et s’il ne se démarque pas de vos concurrents. En travaillant votre référencement Google, vous pourrez positionner votre site sur les mots-clés forts de votre business, ramener du trafic qualifié sur votre site et a fortiori, convertir. Dans cet article, nous révélons les prérequis essentiels d’un bon référencement web afin d’avoir un site SEO-friendly et qui applique les recommandations de Google. Dans cette démarche, nous allons voir :

💻 Qu’est-ce que le référencement Google ?

Il s’agit du référencement naturel ou SEO (Search Engine Optimization), c’est-à-dire l’ensemble des techniques utilisées par les moteurs de recherche pour classer les résultats qui sont affichés dans les pages de moteurs de recherche lorsque les internautes tapent une requête sur Google.

✅ Combien de temps faut-il pour référencer son site ?

Mettre en place les techniques SEO pour son site prend du temps : on estime que les résultats sont visibles pour un site internet à partir de 6 mois. Si cela peut sembler long, les résultats sont par la suite pérennes. En effet, en publiant du contenu de qualité sur votre site, vous allez réussir à positionner vos pages sur vos mots-clés cibles et drainer un trafic de qualité sur votre site, ce qui renverra un bon signal à Google. Vous pourrez ainsi positionner votre site comme un site d’autorité dans votre domaine.

💵 Le référencement Google est-il payant ?

Le référencement Google est gratuit : il vous suffit d’appliquer les bonnes pratiques du SEO communiquées par Google et accessibles librement ici. En soi, cela ne vous coûtera rien de mettre ces recommandations en pratique, mais si vous n’avez pas le savoir-faire en interne pour les mettre en place, il faudra dans ce cas vous tourner vers un expert SEO pour prendre en main le référencement de votre site.

Bien différencier référencement naturel et référencement payant

Il est essentiel de bien faire la différence entre référencement payant et référencement naturel. Souvent, les internautes connaissent ce qu’est le référencement payant : « Ah oui les annonces Google ! », « Tu payes Google pour acheter des mots-clés et te positionner dessus ». Eh bien non, ce type de référencement c’est bel et bien du SEA mais pas du SEO ! Le SEA (Search Engine Advertizing) est une stratégie publicitaire : les marques achètent des mots-clés aux enchères pour se positionner dessus en haut de page de Google : ce sont les résultats qui s’accompagnent de la mention « Annonce ».

Ce qui est pris en compte par Google pour afficher votre site web sur la requête (le mot-clé ou l’expression tapée par l’internaute dans son moteur de recherche) c’est l’enchère prévue par le client sur ce mot-clé dans son espace personnel Google Adwords. En d’autres termes, il s’agit de campagnes publicitaires achetées sur un mot-clé donné.

Le référencement naturel quant à lui englobe les résultats qui s’affichent directement après les annonces. La première position est détenue par le site qui arrive à se positionner en premier lieu sur le mot-clé tapé par l’internaute. Vous pouvez faire le test par vous-même en tapant le mot-clé principal de votre business, par exemple : « T-shirt personnalisé » et voir quel est le site qui s’affiche en premier lieu sur cette requête. Pour ne pas tronquer les résultats à cause de vos données d’historiques, faites le test dans une fenêtre de navigation privée, lancez votre moteur de recherche et tapez la requête. Si c’est votre site qui ressort dans les premiers résultats, félicitations ! Il faut maintenant parvenir à rester positionné sur ce mot-clé. Si votre site ne se positionne pas en première page de Google sur ce mot-clé, pas de panique, la lecture de cet article vous donne toutes les clés pour y parvenir !

Pourquoi faut-il travailler le SEO pour son site web ?

La réponse est toute simple : parce qu’à côté des 20 milliards de sites web crawlés (visités) tous les jours par Google, il est plus qu’essentiel de rendre visible son site pour émerger face à la concurrence. Nous parlerons plus en détails du fameux index de Google au cours de cet article, mais ce qu’il faut retenir c’est qu’à ce jour, Google a classé des centaines de milliards de pages web. Autant dire que Google choisira d’afficher les sites internet qui répondent aux recommandations SEO de base.

Travailler son SEO permet d’identifier les fameux mots-clés qui vont ramener du trafic sur son site web, c’est-à-dire qui vont permettre à un internaute d’être conduit à votre page web plutôt que sur un autre site. En faisant un audit sémantique, vous pourrez identifier les mots-clés à forte volumétrie et à faible concurrence sur lequel votre site peut se positionner. On recommande de travailler son référencement Google plus encore que le référencement Yahoo ou Bing car Google occupe en France une part majeure du marché : 60% de parts de marché en novembre 2019. Source StatCounter.

Une fois vos pages positionnées sur vos mots-clés, il faut parvenir à garder ses positions. Travailler son SEO au quotidien permet de gagner de la longévité sur le mot-clé, tout en gardant en tête que le site qui se positionne en première position sur la première page de Google récolte 65% des clics, celui en 2ème position, 25% et celui en 3ème position, 15%.

Comment fonctionne l’indexation des sites internet sur Google ?

Pour comprendre la base d’un bon référencement Google, il faut définir le concept essentiel « d’indexation ». Par indexation, on désigne l’action du programme d’un moteur de recherche qui passe sur un site : le robot. On dit qu’il crawle le contenu d’un site pour l’indexer. Lorsque le robot de Google (appelé spider bot) indexe un site, cela signifie qu’il a visité, copié son contenu et l’a stocké dans les bases de données de Google.

Depuis 2003 il existe 2 index : un index principal et un index secondaire. L’index principal est composé des pages jugées par Google comme proposant le contenu le plus intéressant et le plus pertinent pour la requête. L’index secondaire est composé des pages de second choix et de moindre qualité comme par exemple les pages de contenu dupliqué.

Vous l’aurez compris, mieux vaut réussir à positionner vos pages dans l’index principal de Google. Pour savoir si les pages de votre site sont bien indexées par Google, effectuez la requête suivante dans votre barre de moteur de recherche : site:www.votresite.com. Google affichera le nombre de résultats obtenus sur cette requête, c’est-à-dire la liste des pages indexées de votre site.

Comment optimiser son site pour un bon référencement Google ?

Stratégie SEO : choisir les mots-clés rentables

Pour avoir un bon ranking sur Google, il est important de savoir comment communiquer avec l’algorithme. Pour cela, il faut identifier les mots-clés qui sont adaptés à votre business et vous permettront d’avoir suffisamment de trafic. C’est l’heure de vous mettre à la place des utilisateurs de Google ! Réfléchissez de la même manière pour déterminer quels sont les mots forts de votre domaine d’activité. Par exemple, si vous travaillez dans la mode enfant, misez sur « jupe fille orange », « robe cérémonie fille », « pantalon jean garçon », « vêtement enfant en ligne »… Si vous êtes dans l’industrie, optez pour des mots comme « ingénierie mécanique », « système frigorifique connecté », « fournisseur de tableau électrique »…

L’enjeu est d’avoir des mots clés précis (longue-traine) et non génériques. Que souhaite trouver une personne qui tape « Décoration » ? Des idées, de la déco, du linge de maison, des boules de Noël ? On ne connaît pas vraiment l’intention de recherche qui se cache derrière ce mot.

Si vous avez des difficultés à les choisir, l’outil de planification des mots clés ou Ubersuggest, vous indique tous les mots clés de votre domaine et leur volume de recherche mensuel.

Vous devez déterminer ces mots par rapport à votre entreprise et votre audience. L’objectif pour avoir un bon référencement est de créer un ensemble sémantique. Cela permet à Google de donner des indications sur le contenu de vos articles et de vos publications. Si je vous dis amphibien, plantes et étang, vous pensez à quoi ? Google écoute la sémantique 🙂

On vous conseille tout de même de ne pas en faire trop. Ne mettez pas que des mots–clés. Votre contenu sera imbuvable et les lecteurs ne prendront aucun plaisir à découvrir votre site. Pensez d’abord à vos lecteurs. Un bon contenu n’a pas besoin d’optimisation s’il a été rédigé avec logique.

Les critères SEO On-Site

Les critères On-Site sont les éléments de votre site sur lesquels vous pouvez agir simplement pour rendre votre site SEO-friendly :

  • Le balisage en Hn

Veillez à structurer le contenu de vos pages pour faciliter le chemin du robot au moment du crawl. La balise H1 doit être le titre principal de la page et la première balise qui apparaît sur une page. Du H1 découlent ensuite les balises H2, H3, H4, H5 et H6 qui viennent hiérarchiser le contenu du site. Avoir un bon balisage en Hn de son contenu facilitera le crawl des robots lors de leur visite sur votre site, ce qui permettra in fine à Google d’indexer facilement le contenu de vos pages.

  • Les balises Title et Méta-description SEO

Les balises Title et Méta-description permettent aux robots d’identifier facilement le sujet traité sur une page web. Elles apparaissent dans le code source de la page et dans les SERPs (les pages de résultats du moteur de recherche) lorsqu’un site se positionne sur la requête. Pour faciliter l’indexation de vos pages, insérez vos mots-clés dans les balises title et la méta-description. Pour les fiches produits et les pages de catégories d’un site e-commerce par exemple, il est indispensable de travailler ces balises pour que les pages puissent ressortir facilement dans les pages des moteurs de recherche. Ces balises n’ont pas d’impact direct sur le SEO mais agissent directement sur le taux de clics. En effet, des balises bien rédigées donnent envie à l’internaute de cliquer, ce qui va donc générer des visites sur la page. Comme les données de trafic sont prises en compte dans l’algorithme de Google, les balises ont donc une influence indirecte sur le SEO de votre site.

  • Les données structurées (ou Rich Snippets)

Les données structurées facilitent la compréhension de votre page par Google. Ce sont des données de type : auteur de l’article, date de publication, notation d’un article (les 5 étoiles pour un article de cuisine par exemple), photo du produit etc. Les données enrichies attirent l’oeil lorsqu’elles s’affichent dans les pages des moteurs de recherche, ce qui peut jouer sur le CTR et donc directement sur le trafic et indirectement sur le SEO ! Vous pouvez mettre en place facilement les données structurées sur schema.org.

  • Le maillage interne

Il s’agit d’un élément crucial en SEO, pourtant souvent négligé, à tort. Afin d’optimiser le positionnement de votre site dans les moteurs de recherche, il est essentiel que vous affichiez un contenu cohérent aux internautes et à Google. Le maillage interne illustre la pertinence et la cohérence du contenu en reliant les pages de même thématique entre elles. Les liens internes invitent l’internaute à poursuivre sa lecture, sa visite et ses achats. Il ne faut pas oublier que chaque page de site a un indice de puissance SEO et lorsque vous liez les pages entre elles, la page puissante va transmettre un peu de ce jus SEO à l’autre via les liens hypertextes. N’oubliez pas lors de votre maillage interne de mettre en place la balise breadcrumb, c’est-à-dire le fil d’Ariane, pour faciliter le chemin du robot sur votre site lors de son exploration.

  • La qualité du contenu éditorial

Certains sites privilégient la qualité de leurs visuels plutôt que celle de leurs textes : c’est une erreur cruciale en SEO. En effet, Google valorise le contenu éditorial de qualité, plus que les images. Pour cela, vous devez produire un contenu absolument unique, clair et qui délivre la bonne information à l’internaute. Écrire est un métier, aussi n’hésitez pas à faire confiance à un expert de la rédaction SEO pour produire le contenu optimisé de votre site web.

  • Les mots-clés pertinents et le champ sémantique associé

Pour référencer une page web, vous devez identifier les mots-clés SEO qui seront travaillés sur chaque page. Pour cela, vous pouvez faire un audit sémantique pour définir quel mot-clé vous allez travailler sur chaque page. Ensuite, définissez les pages mères sur lesquelles travailler un mot-clé, puis les pages filles et les pages soeurs reliées à ce mot-clé afin de couvrir tout le champ sémantique relié au mot-clé. Cette stratégie de cocon sémantique est une stratégie SEO à très fort potentiel qui assure un bon référencement Google.

  • Les images

Les images sont parfois le talon d’Achille des sites internet. En effet, certains visuels sont trop lourds et ralentissent le temps de chargement des pages. Il existe des plug-in à installer pour redimensionner vos images et les enregistrer dans un format léger pour le Web. Par ailleurs, n’oubliez pas de remplir les balises Alt pour toutes vos images : vous pourrez ainsi référencer vos images dans Google Images et ainsi acquérir du trafic vers votre site via vos images.

Les critères techniques SEO

Les critères techniques SEO sont partie prenante des critères On-Site mais appellent plus de savoir-faire techniques car ils touchent au code source du site. Pour un bon référencement Google, il est essentiel de mettre en place des améliorations techniques que Google va prendre en compte et valoriser au moment du référencement de votre site :

  • Optimiser les temps de chargement du site

Il est essentiel d’afficher le contenu de son site dans un bon délai, sinon l’internaute aura tendance à quitter le site sans visiter d’autres pages, ce qui augmente le taux de rebond.

  • Avoir un site responsive

Il faut que votre site soit responsive pour être lu aussi bien sur mobile, tablette que desktop.

  • Vérifier le niveau de profondeur des pages

La règle de base en SEO pour un site est que toutes les pages soient accessibles en 3 clics maximum depuis la page d’accueil.

  • Corriger les erreurs 404

Un trop grand nombre d’erreurs 404 renvoie un mauvais signal à Google et impacte le positionnement de votre site.

  • Remplir correctement le fichier robots.txt

N’oubliez pas de bloquer au crawl les pages qui n’ont besoin d’être explorées par Google et ainsi économiser le budget de crawl des spider bots.

  • Vérifier votre indexation

Faites le test pour vérifier que toutes les pages que vous souhaitez afficher sont bien indexées dans Google.

  • Mettre à jour son sitemap

Ce fichier permet de créer le chemin des pages à explorer et favorise leur indexation.

Les critères SEO Off-Site

Le référencement naturel Off-Site, également appelé Netlinking, est une stratégie qui prend en compte tous les éléments extérieurs aux pages web, à savoir :

  • La popularité du site

Tous les sites ont un indice de popularité et plus l’indice est élevé, plus le site est un site d’autorité selon Google. Les sites d’autorité dans un domaine sont les sites à fort trafic et qui produisent du contenu de qualité régulièrement. Si vous réussissez à obtenir un lien sur un site d’autorité pointant vers votre site, alors il transmettra un peu de cette autorité vers votre site et favorisera son référencement.

  • Les backlinks

Ce sont l’ensemble des liens qui pointent vers vos pages en provenance d’autres sites. Pour un référencement Google propre, il est essentiel que vous vérifiez la provenance de vos backlinks. Comme nous l’avons vu, chaque lien transmet un peu d’autorité du site, c’est valable également pour un site de mauvaise qualité : si vous recevez du lien de sa part, votre propre site pourrait en pâtir, notamment si le site qui vous fait du lien se fait pénaliser. Pour cela, surveillez la provenance de vos backlinks via des outils SEO comme Ahrefs ou au sein de votre espace Search Console. Si vous ne reconnaissez pas les sites qui vous font du lien, vous pouvez désavouer vos liens dans un fichier dédié au sein de votre espace Search Console.

Une chose à retenir : mieux vaut 1 lien de la part d’un site de qualité comme un média d’autorité dans votre domaine plutôt que 10 liens de sites sans aucune donnée de trafic.

  • Les ancres de liens

Faites attention à la qualité de vos ancres de liens. Ce sont les mots ou l’ensemble de mots sur lesquels vous insérez un lien hypertexte. Si vous faites trop de liens sur des mots-clés SEO, vous risquez d’être pénalisés. Il faut donc un bon ratio entre ancres optimisées et ancres naturelles, c’est-à-dire les expressions comme « en savoir plus », « cliquez ici », « plus d’infos ici » etc.

  • Le benchmark concurrentiel

Cette démarche d’observation et d’analyse des pratiques des autres sites web est essentielle pour comprendre le contexte et analyser la morphologie des SERPs. Cela vous permettra de mieux définir les performances à atteindre en fonction de la thématique (site non marchand) ou du marché (site e-commerce).

L’algorithme de Google

Les mises à jour régulières

Les algorithmes de Google permettent d’afficher des résultats pertinents aux internautes en fonction de leurs requêtes. Google met à jour régulièrement son algorithme. Certaines mises à jour ne sont que des changements mineurs, tandis que d’autres impliquent de modifier complètement sa stratégie SEO. Ces algorithmes permettent à Google de vérifier la pertinence du référencement naturel et de pénaliser les sites qui utilisent des techniques de SEO abusives.

Parmi les grandes mises à jour de l’algorithme de Google :

  • La mise à jour Google Panda en 2011 veillait à améliorer la qualité de ses résultats naturels et de mieux prendre en compte la qualité des contenus web.
  • Google Penguin en 2012 visait à sanctionner le netlinking de masse et l’usage abusif des ancres de liens.
  • En 2015, l’algorithme Google Mobile Friendly favorise le référencement naturel des sites mobile-friendly, compatibles avec les mobiles.
  • Google Colibri en 2013 et Google RankBrain en 2019 sont des mises à jour qui permettent de faire correspondre les requêtes des internautes aux contenus qui leur sont proposés dans les SERP.

Pour être au courant des mises à jour de l’algorithme, il est essentiel pour cela de faire de la veille SEO. En effet, on ne saurait continuer d’appliquer des recommandations de Google qui sont en réalité obsolètes depuis des mois voire des années. Pour cela, suivez les comptes des agences SEO qui communiquent sur le sujet et bien sûr le compte de Google pour vous tenir au courant en temps et en heure des critères qui ont évolué.

Les pénalités de référencement

Voilà un terme qui terrorise tous les sites internet et a fortiori les sites qui ont réussi à se positionner sur un mot-clé important de leur business. Les pénalités Google résultent des mises à jour de l’algorithme. Une chose à savoir : une pénalité n’est pas forcément algorithmique, elle peut également découler de la main de l’homme et plus particulièrement de la Google Quality Team. On appelle cela une action manuelle. Pour éviter d’être pénalisés, Google adresse aux webmasters ses consignes de bases, à consulter ici.

Si votre site est pénalisé, vous recevrez un message de Google dans votre espace Search Console, et dans ce cas, il s’agit d’une action manuelle de Google. Si vous avez une pénalité algorithmique, vous vous en rendrez compte suite à une forte chute de vos positions sur vos mots-clés ainsi qu’une chute brutale de votre trafic.

Ce qu’il faut absolument retenir

Le SEO, ce n’est rien de moins que du bon sens. Pour avoir un site bien positionné dans les SERPs, il faut travailler un contenu de qualité et unique sur son site. Le contenu que vous affichez sur votre site doit être facilement accessible pour les robots comme pour les internautes, donc il faut veiller à bien structurer son contenu et faciliter au maximum le chemin des robots sur la page via un bon balisage, en instaurant un fil d’Ariane, en indiquant aux robots ce qu’ils peuvent crawler sur votre site ou ce qu’ils peuvent s’économiser dans leur budget de crawl. Enfin, n’oubliez pas que votre site évolue sur la toile, en lien avec d’autres sites : pour cela veillez à la qualité des liens que vous recevez pour bénéficier du jus SEO des sites d’autorité dans votre domaine et votre thématique en particulier. Soyez patients, car un bon référencement s’acquiert avec du temps et un travail qualitatif !

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6 BIAIS COGNITIFS AU SERVICE DU WEBMARKETING

Un rapport de Google analyse le processus de décision d’achat des internautes

Dans un rapport intitulé Decoding decisions : making sense of the messy middle, Google livre le résultat de deux ans de travail d’une équipe maison aidée par les experts en sciences du comportement de The Behavioural Architects. L’objectif de cette étude : mieux comprendre le processus de décision des consommateurs lorsqu’ils effectuent un achat sur le web. L’équipe qui a travaillé sur le rapport s’est basée sur une analyse documentaire, a analysé les tendances de recherche des internautes et observé leurs comportements d’achat dans le cadre des actions de webmarketing. Elle a aussi procédé à un test à grande échelle durant lequel elle a simulé 31000 scénarios d’achat dans différents secteurs avant d’en tirer ses conclusions.

Le parcours d’achat ressemble-t-il à cela ?

La découverte du messy middle

La première découverte que cette équipe de recherche a faite, c’est l’existence du messy middle

Sur le web, les consommateurs sont confrontés à une multitude de choix et à une abondance d’informations sur les différentes options qui s’offrent à eux. Entre les facteurs déclencheurs et l’achat, les consommateurs naviguent sur un grand nombre de sites : des sites concurrents, des blogs d’information, des comparateurs, des médias… 

Pour réussir à se frayer un chemin dans ce labyrinthe, les marques doivent plus que jamais comprendre les raisons qui guident les décisions du consommateur.

Exploration et évaluation : deux phases cruciales dans le processus d’achat

En observant la façon dont les consommateurs évoluent sur le gigantesque marché que représente internet, l’équipe a isolé deux phases comportementales : l’exploration et l’évaluation. Sur le schéma, il s’agit des deux boucles, qui forment le symbole de l’infini. 

Lors de la phase d’exploration, l’acheteur potentiel cherche à en savoir plus sur le produit ou le service qui pourrait l’intéresser. Il est dans une optique d’élargissement de ses options. 

Ensuite, il entre dans une phase d’évaluation. Il recherche les informations pertinentes qui lui permettront de faire le meilleur choix possible parmi les différentes options qu’il a identifiées. Au terme de cette phase d’évaluation, le consommateur pourra décider de conclure l’achat : ce sera la sortie du “messy middle”. Il pourra aussi, si l’évaluation ne lui a pas permis de faire son choix, retourner dans une phase d’exploration. Et ainsi de suite.

L’exposition en toile de fond

En toile de fond de ce parcours d’achat, on trouve ce que les auteurs du rapport Making sense of the messy middle appellent l’exposition. Ce terme désigne l’ensemble des sentiments et des perceptions que les consommateurs ont d’une marque avant toute recherche et qui les influencent dans le messy middle. Cela a un impact sur leur décision. Chaque nouvelle expérience liée à une marque ou un produit est susceptible d’alimenter cette exposition. Se montrer fidèle à une marque dans le chaos du messy middle peut également faire la différence. 

Ce que disent les mots-clefs de l’état d’esprit des internautes

Une fois que l’on a conscience de tout cela, comment savoir dans quelle phase se trouve le consommateur ? Les auteurs du rapport ont identifié des termes très souvent utilisés, qui, accolés au nom d’une marque ou d’un objet, peuvent donner de précieux indices sur l’état d’esprit des internautes. 

Par exemple, moins de 5 % des recherches autour des termes “gift ideas”, “meal ideas”, ou “room ideas” étaient associées à un nom de marque en Grande-Bretagne en 2019. Il y a donc fort à parier que le terme “idea” indique une phase exploratoire. Le terme “review”, en revanche, est très souvent associé à des noms de marque, et semble plutôt indiquer une phase d’évaluation. Des termes comme “best” sont plus ambigus puisqu’ils servent à la fois à élargir les horizons de recherche, lorsqu’on cherche le “meilleur restaurant” dans une ville par exemple, et à évaluer des options. En fonction de ces différentes phases, il est important d’apporter à l’utilisateur ce qu’il est venu chercher pour se démarquer.

L’utilisation, par les internautes, de biais cognitifs dans la prise de décision

Pour déterminer ce qui influence le comportement d’achat des internautes, six biais cognitifs pour le webmarketing ont été sélectionnés et testés :  

  • La preuve sociale. C’est la tendance à adopter le point de vue du plus grand nombre. Elle peut se matérialiser, entre autres, par la notation d’un produit ou des avis d’autres internautes. 
  • L’heuristique catégorielle. Il s’agit de la tendance de l’esprit humain à s’attacher à des points spécifiques pour simplifier le processus de décision. Si l’on souhaite acheter un appareil photo par exemple, cela pourra se traduire par le fait de se focaliser sur une information comme le nombre de pixels. 
  • Le biais d’autorité. Il consiste à se référer à une figure d’autorité ou à une source fiable pour étayer un jugement (blog, média, experts…). 
  • Le pouvoir de l’instant. Il reflète une volonté d’obtenir quelque chose le plus rapidement possible. 
  • Le pouvoir de la gratuité. Il s’appuie sur l’étonnant pouvoir psychologique du “zéro” : un consommateur préférera souvent ne rien payer pour un produit ou service peu intéressant que débourser une somme, même modique, pour une offre plus intéressante. 
  • Le biais de rareté. Il consiste à désirer davantage ce qui semble rare (quelque chose dont le stock est bientôt épuisé, en série limitée…). L’effet de ce dernier biais n’a pas été pleinement reconnu comme positif par les auteurs du rapport, qui relèvent, avec lui, un effet plutôt négatif sur la phase d’exploration. Il peut éventuellement aider à clore la phase d’évaluation.

Le test consistait ici à mettre deux marques en confrontation, à appliquer un ou des biais, et à constater ce qui pouvait faire varier la préférence du consommateur. À l’extrême, lorsque l’équipe a appliqué les six biais simultanément sur des marques fictives, confrontées à des marques établies, les marques fictives ont pu gagner jusqu’à 87 % de préférence des internautes ! Une nuance est toutefois à souligner : l’étude n’a pas recréé ou exploité la créativité déployée par les marques, qui peut exploiter ou améliorer les biais cognitifs.

Les auteurs soulignent que ces biais sont relativement simples à utiliser par les marques. Il peut s’agir d’adapter simplement un message ou les informations à mettre en avant pour faire la différence auprès des consommateurs.

Être présent et faciliter la tâche de l’internaute

Un autre enseignement du rapport est celui de l’importance d’être présent dans les moments de délibération. À la surprise de l’équipe de recherche, sans ajouter aucun biais, la simple introduction d’une autre option par rapport à la marque préférée du consommateur conduit déjà à un basculement. Le choix peut varier jusqu’à 44 % lorsqu’il ne s’agit pas de produits liés à l’affect. Si les biais cognitifs peuvent être exploités pour garder ou gagner des clients, il s’agit aussi d’être tout simplement présent au bon moment.
Enfin, faire en sorte que l’expérience utilisateur soit optimale a une grande importance : rapidité du site, apport d’informations pertinentes et expérience utilisateur de qualité… Lorsqu’une marque facilite le parcours d’un internaute, elle augmente ses chances de convertir.

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LES 6 COMMANDEMENTS D’UNE STRATÉGIE DE CONTENUS EFFICACE ET PERFORMANTE

Il est loin le temps où les marques n’avaient recours qu’aux médias de masse pour diffuser leurs contenus aux consommateurs à travers le déploiement d’importantes campagnes publicitaires. C’était l’époque de l’après 2e guerre mondiale marquée par une forte croissance économique et l’amélioration des conditions de vie. Simple consommateur, le client était passif et ne faisait que répondre aux stimuli exercés par la publicité.

Aujourd’hui et depuis plus d’une dizaine d’années déjà, la donne a totalement changé ! Le marketing est « partagé » ou à « 360 degrés ». Les clients ne sont plus passifs et peuvent librement partager leurs opinions sur des plateformes sociales telles que les réseaux sociaux (Facebook ou Twitter) ou encore sur des sites internet. C’est la naissance de l’ère de « l’opinion 2.0 ». Désormais, diffuser une publicité ne suffit plus pour convaincre un consommateur d’acheter un produit, et cela d’autant plus que ce dernier est surexposé et matraqué d’injonctions consuméristes à longueur de temps. Pour autant, les problématiques des entreprises demeurent sensiblement les mêmes : attirer et fidéliser de nouveaux clients, transformer les prospects en clients, augmenter le chiffre d’affaires, etc.

Ces problématiques ont peu à peu amené les marques à concevoir de nouvelles stratégies marketing en inventant le concept d’« inbound marketing ». Désormais, les marques ne se contentent plus de diffuser un message publicitaire, mais se transforment en média pour créer, produire, éditer et diffuser un contenu de qualité. L’enjeu n’est plus tant de vendre un produit ou service, mais bien de créer de la valeur !

Le content marketing (ou marketing de contenus) est une branche importante de l’inbound marketing. Non seulement, le content marketing repose sur un cycle de production précis, mais il nécessite aussi la mobilisation et la collaboration d’équipes dédiées au sein d’un pôle spécifique.

Dans cet article, nous analysons le cycle de vie d’un contenu avant de vous livrer les 6 règles d’or à suivre pour mettre œuvre une stratégie de contenus efficace et performante.

Les principales étapes de création de contenus

Pour les professionnels du Content marketing digital, les défis sont nombreux : il faut créer des contenus inédits, remarquables et percutants en offrant une expérience originale et « inoubliable » à l’internaute et cela tout en respectant de nombreuses contraintes : budget limité, ressources disponibles, deadlines, etc. Le but étant de convaincre le prospect d’effectuer l’action souhaitée par le  marketeur telle que télécharger un livre blanc, acheter un produit, demander des informations, etc.

Comme le monte l’étude réalisée par le Content Marketing Institute (CMI), seuls 9% des professionnels du marketing ont « développé des approches rationalisées de la production, de la gestion et de la distribution de contenus ». Ils sont 69% à déclarer que même si certains systèmes sont mis en place, c’est essentiellement le travail manuel qui occupe une grande partie de leurs pratiques. Autre chiffre édifiant de cette étude : seulement la moitié des marketeurs disposent d’un « processus de workflow formalisé » pour planifier et publier leurs contenus.

Le cercle vertueux de la création de contenus

Comme l’affirment, à juste titre, les concepteurs de la précédente étude « plus ce processus de collaboration et de gouvernance sera invisible et plus il sera réussi». Le marketing de contenus comprend un cycle de réalisation bien précis comportant 4 phases principales:

  • Planification et idéation: cette étape inclut la conception d’un calendrier éditorial, la recherche et le choix de sujets de contenus.
  • Création et optimisation: cela comprend toutes les étapes de rédaction, corrections, éditorialisation et optimisation des contenus pour le référencement naturel.
  • Distribution des contenus: cette phase correspond à toutes les actions menées afin de diffuser un contenu sur tout type de média (e-mailing, réseaux sociaux, livres blancs, etc.)
  • Suivi et audit de la performance: il s’agit ici de mettre en œuvre une stratégie globale de mesure des performances  des contenus.

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Définissez la cible de vos contenus

Les sujets que vous allez choisir, le ton que vous allez employer, les dates de publication et les formats éditoriaux dépendront en grande partie de votre audience. Les profils types ou « marketing personas » vous permettront de mieux comprendre les attentes de vos prospects et de vos clients et de créer un contenu attractif capable de fidéliser votre audience.

Pour concevoir vos profils, vous pouvez appuyer votre portefeuille clients ou sur vos fichiers de prospection. Vous pouvez également mettre en place des études qualitatives telles que des guides d’entretiens.

Ces profils types sont de véritables cartes d’identité dans lesquelles sont précisées :

  • Identité du profil : nom, prénom, situation familiale et fonction dans l’entreprise. Nous allons utiliser un véritable cas client : celui d’un éditeur de logiciel pour la gestion de la formation. Cette entreprise s’adresse à deux types de clients : des organismes de formation et des formateurs indépendants. Prenons l’exemple de Nicolas B. formateur indépendant en sécurité incendie. Nicolas B. intervient aussi bien pour son propre compte ou en qualité de sous-traitant pour d’autres organismes de formation. Il réside à Saint-Fons à 15 minutes au sud de Lyon et intervient pour des formations de 2 à 4 jours dans la région lyonnaise et partout en France.
  • Comment votre produit ou service va répondre à ses challenges ? Pour Nicolas B, sa problématique principale concerne la gestion du temps. En effet, il doit trouver de nouveaux clients, concevoir des programmes de formation tout en effectuant des tâches administratives. En choisissant pour un logiciel de gestion de la formation, Nicolas est à même d’automatiser de nombreuses tâches « chronophages » et de professionnaliser son activité. En outre, ce logiciel lui permet de contrôler facilement la mise en conformité de ses documents avec la législation en vigueur (qui est stricte et variable dans ce secteur).
  • Pour quelle raison Nicolas n’achèterait-il pas vos produits ? Pour notre formateur indépendant, investir dans un nouveau logiciel représente un coût supplémentaire d’autant plus qu’il vient de créer son entreprise et que ses comptes d’activité ne sont pas encore à l’équilibre. De plus, Nicolas est habitué à utiliser ses propres outils pour gérer son activité. Non seulement Nicolas va devoir apprendre à utiliser un nouvel outil, mais encore faudra-t-il qu’il y consacre du temps.
  • Quels sont les arguments que vous allez utiliser pour vendre ce produit à Nicolas ? Le logiciel est proposé à un tarif compétitif inclus dans une formule sans engagement. De plus, il va lui permettre de réaliser bien plus d’opérations que les outils actuellement utilisés (essentiellement Word et Excel). Ajouté à cela, Nicolas peut facilement et en quelques clics seulement contacter le service client en cas de problèmes. À travers un contenu pédagogique et de qualité (articles de blog, tutoriels vidéos, webinaires), nous allons accompagner le changement d’outils de notre prospect. Enfin, nous allons également lui montrer que ce logiciel va au-delà d’une simple gestion administrative et proposer d’autres fonctionnalités nécessaires pour son activité de formation : mettre en œuvre une démarche qualité en créant des questionnaires d’évaluation avant, pendant et après sa formation, suivre les performances de son activité en disposant d’un tableau de bord précis et d’indicateurs de performance, etc.

2.  Fixez-vous des objectifs

Avez-vous déjà vu un capitaine de navire embarquer à bord de son bateau sans connaître préalablement sa destination précise et un cap à suivre ? Vous êtes le capitaine de votre stratégie de contenus. Avant de produire un quelconque contenu, posez-vous les bonnes questions et fixez-vous des objectifs. La méthode SMART est toujours aussi efficace pour définir vos objectifs qui doivent répondre à ces 4 critères :

  • S comme spécifique : votre marketing de contenu vise-t-il à attirer un trafic qualifié, à asseoir votre expertise dans votre domaine d’activité ou encore à gagner en notoriété auprès de votre cible ? Par ailleurs s’agit-il d’un contenu divertissant, pédagogique, inspirant ou convaincant ? Quelle réaction souhaitez-vous susciter de la part de votre audience ?
  • M comme mesurable : n’hésitez pas à utiliser des chiffres ! Souhaitez-vous augmenter votre trafic de 20%, augmenter votre taux de transformation de 10% ? En chiffrant cela, vous parviendrez d’autant plus à ajuster les résultats de votre marketing de contenus.
  • A comme ambitieux : vos objectifs doivent constituer des défis et des challenges à relever par votre équipe rédactionnelle. Vos collaborateurs doivent accepter les objectifs que vous avez fixés. Leur implication est indispensable à la réussite de votre stratégie de contenus.
  • R comme réaliste : tout est une question d’équilibre, vos objectifs doivent être à la fois motivants et atteignables. Il n’est pas question que votre équipe abandonne en cours de route. Vous devez prendre en compte les ressources disponibles et vous appuyer sur les résultats déjà réalisés. Il est inutile par exemple de prévoir la rédaction et la publication d’un article par jour si vous ne disposez que d’un rédacteur à temps partiel.
  • T comme temporel : il est extrêmement important que vous vous fixiez une échéance à respecter. Par exemple, il peut s’agir d’augmenter le nombre de visiteurs uniques sur votre blog de 15% entre janvier et décembre 2016.

3.  Trouver des idées de contenus

Selon les chiffres publiés par le CMI, pour 26% des professionnels du marketing de contenu, « décider quoi écrire » est la deuxième tâche la plus chronophage de leur activité.

Ne tombez pas de ce piège et veillez en amont à dresser une liste des contenus à rédiger en organisant des séances de brainstorming avec votre équipe éditoriale. Pour cela, vous pouvez vous appuyez sur différents leviers :

  • Identifier les besoins et attentes de votre cible. Vous pouvez créez par exemple des questionnaires d’évaluation ou en vous appuyant sur des outils analysant les requêtes entrées par vos prospects sur les moteurs de recherche. Par exemple, notre formateur indépendant Nicolas B, est à la recherche d’informations sur la création d’une convention de formation. Non seulement, nous allons créer un contenu répondant à sa problématique, mais nous allons également lui fournir un modèle gratuit à télécharger.
  • Effectuer une veille de votre secteur d’activité. Quels sont les sujets les plus traités et publiés dans votre domaine ? Qui sont les médias d’influence sur ce marché ? Cela nécessite en amont d’utiliser un agrégateur de contenus et de l’intégrer dans votre workflow de création de contenus.
  • Quels sont les contenus publiés par vos concurrents ? L’enjeu est d’identifier les sujets traités par vos concurrents et d’analyser ceux qui sont les plus lus et les plus partagés sur les réseaux sociaux. Vous pouvez également analyser les types de formats publiés par vos concurrents : vidéos, infographies, articles courts, etc. Cette analyse concurrentielle vous permettra également de connaître les sujets qui n’ont pas encore été traités par vos concurrents ou partiellement traités et pouvoir ainsi innover en trouvant de nouveaux angles éditoriaux ou encore en publiant de nouveaux contenus.
  • Utilisez des outils de planificateurs de mots clés tels que Google Keyword planer ou encore des outils d’analyses de performances afin de sélectionner parmi les requêtes les plus entrées par vos visiteurs les futurs sujets de vos articles. Pour revenir à notre exemple précédent sur la formation professionnelle, nos divers recherches nous ont permises d’identifier des sujets clés liés à la création d’un organisme de formation. C’est la raison pour laquelle, nous avons intégré ce sujet au sein de nos contenus.
  • Dresser un calendrier des événements à venir au sein de votre entreprise ou de votre secteur d’activité. La participation à un salon professionnel, le lancement d’un nouveau produit sont autant d’opportunités de créer de nouveaux contenus à rédiger.
  • Organisez un brainstorming. N’hésitez pas à convier vos collaborateurs du service content marketing, mais également ceux issus d’autres services ou départements. Parce qu’ils ne traitent pas au quotidien des mêmes problématiques que vous, ils sont susceptibles d’avoir une vision d’ensemble que vous n’avez pas, et pourront vous fournir de précieux conseils.
  • Externaliser la gestion de votre contenu. Si le marketing de contenu n’est pas votre métier et que vous ne disposez ni de temps ni des ressources humaines nécessaires, vous pouvez envisager de confier ces missions à un rédacteur free-lance pour la rédaction de contenus à un prix compétitif ou à une agence de webmarketing spécialisée dans l’élaboration de stratégies de contenus. La mission de trouver de nouveaux sujets relèvera alors de leur seule responsabilité et vous pourrez vous concentrer à d’autres types de tâches à plus forte valeur ajoutée.
  • Variez les formats de vos contenus. Les contenus ne sont guère limités aux seuls articles textuels et vous pouvez tout à fait sélectionner d’autres formats éditoriaux tels que les infographies, les vidéos, les webinaires ou encore les livres blancs. Quel que soit le format utilisé, veillez à ce qu’il réponde bien à un objectif spécifique et mesurable.

4.  Établissez un calendrier éditorial précis

Une fois vos idées d’articles identifiées, la prochaine étape consiste en les formalisant au sein d’un calendrier éditorial. Ce document est absolument indispensable à la fois pour tous les membres de votre équipe, mais également ceux du service marketing ainsi que vos prestataires externes, si vous choisissez d’externaliser cette mission.

Le calendrier éditorial vous permettra d’identifier très rapidement tous les articles à rédiger, les personnes mobilisées pour la rédaction et la relecture, les échéances à respecter. Le calendrier éditorial est à l’équipe de web content ce qu’est le plan de vol est à un pilote: il vous permet de savoir où vous allez, quand vous arriverez à destination et combien de temps cela vous prendra.

N’hésitez pas à inclure au sein de votre calendrier éditorial tous les événements marquants de votre entreprise et de votre secteur d’activité. 

5. Dressez une liste des ressources dont vous disposez

Que vous souhaitiez internaliser la production et la conception de contenus ou externaliser cette mission auprès d’un prestataire, il sera nécessaire de dresser une liste de toutes les ressources dont vous disposez et cela d’autant que vous devrez budgétiser toutes les dépenses liées à la création de contenus et définir un budget annuel.

  • Ressources humaines: avez-vous prévu de recruter une personne pour la rédaction de contenus, bénéficiez-vous déjà d’une équipe dédiée à cette mission ou comptez-vous externaliser cette partie ? Avant la production d’un quelconque contenu, veillez à vous assurer des ressources humaines disponibles et que ces dernières disposent des compétences suffisantes pour assurer un flux continu dans la production de contenus.
  • Ressources matérielles: cela inclut tout le matériel dont vous avez besoin (par exemple, si vous prévoyez de produire des vidéos, ce dernier peut donc inclure une caméra, un appareil photo, etc.) pour concevoir vos contenus, mais également les moyens que vous allez utiliser pour mener vos différentes études qualitatives et quantitatives.
  • Ressources financières: au sein de votre service marketing, quel est le budget alloué au marketing de contenu ? Avez-vous mesuré le coût engendré par l’emploi d’une personne à temps plein, le recours à un prestataire externe ou encore la réalisation de tutoriels vidéos ? Même si votre marketing de contenu est intégré au sein d’un autre département, vous devez être en mesure de planifier un budget annuel. 

5.  Optimisez vos contenus pour le référencement naturel

En plus de produire des contenus pertinents répondant aux besoins et attentes de votre cible, vous devrez également accroître votre visibilité sur les moteurs de recherche et veiller à ce que vos contenus soient optimisés pour le référencement naturel. Une stratégie globale en matière de référencement naturel s’avère donc indispensable. Dans cet article, nous avons synthétisé les éléments clés à intégrer dans votre stratégie SEO :

  • Identifier les listes de mots clés sur lesquels vous souhaitez vous positionner. Pour vous aider, vous pouvez utiliser les outils de planificateurs de mots clés tels que Google Kewords planner qui est intégré à Google Ads. Vous pouvez également analyser les mots clés sur lesquels sont positionnés vos concurrents.
  • Analyser les requêtes des utilisateurs entrées sur les moteurs de recherche. Pour cela, vous pouvez vous aider d’outils d’analyse de performances tels que Google Search Console, les outils de positionnement de mots clés comme Ranks ou Monitorank et analyser les suggestions de Google.
  • Respecter les règles d’architectures de contenus. Tous vos articles doivent contenir un titre de niveau qui doit être suivi d’un niveau 2 et ainsi de suite. Plus globalement, analyser en profondeur l’architecture de votre site internet afin de vous assurer que toutes vos pages web sont bien optimisées pour le SEO.
  • Créer une stratégie de maillage interne. Il est indispensable de créer des liens entre les différents contenus. L’objectif n’est pas d’intégrer un maximum de liens, mais bien d’identifier le parcours de vos visiteurs et de maîtriser leur navigation sur votre site internet.
  • Veillez au temps de chargement de vos pages. De nombreux outils vous permettront d’analyser ces données : Google Analytics ou encore Page Speed Insight. Veillez également à réduire le poids de vos images car les visuels peuvent considérablement ralentir la vitesse de votre site internet.

6.  Intégrez une démarche « Roiste »

Il est aujourd’hui difficile et complexe d’évaluer l’efficacité, l’utilité et la performance d’un contenu répondant aux objectifs fixés. En effet, toujours selon les chiffres publiés par la CMI, seulement 19% des contents marketeurs interrogés jugent l’adaptation de leurs métriques à leurs objectifs « excellente » ou « très bonne ». Quant aux rédacteurs interviewés, ils sont plus de 80% à utiliser leurs propres indicateurs pour évaluer la performance de leurs contenus.

Si l’accès à des données fiables et consolidées s’avère indispensable pour mesurer et suivre l’activité de production de contenus, ajuster la stratégie mise en œuvre et lever le voile sur certaines incertitudes, il faut tout de même que tous les membres d’une équipe éditoriale puissent utiliser un système unique de mesure. Nous avons dressé les principaux indicateurs de performance ou « KPI » (Key performance indicators) qui vous permettront performances de vos contenus  :

  • La visibilité de vos contenus : il s’agit plus globalement d’analyser le trafic généré par chaque contenu publié. Cela comprend les éléments suivants : nombre de visiteurs uniques, les sources de vos visites, les erreurs 404 sur votre site internet, le taux de rebond, la durée de visites sur votre site.
  • Le positionnement des contenus sur les moteurs de recherche : quelle est la position de votre article sur la SERP en fonction des mots clés recherchés.
  • La résonance des publications sur les réseaux sociaux  : le nombre de commentaires, le nombre de fois où l’article a été partagé. Les réseaux sociaux vous permettront également d’évaluer la popularité de vos contenus à travers le nombre de Likes, Tweets, Retweets ou pin
  • Les prises de contact et relations créées avec votre audience (nombre de leads)  : vous pouvez ainsi mesurer le nombre de formulaires remplis, de devis demandés, d’appels téléphoniques passés. Il s’agit d’analyser votre capacité à transformer un visiteur en prospect puis en clients.

Conclusion :

La création de contenus sur-mesure, de qualité et performants vous permettra accroître votre visibilité, de développer votre notoriété, mais également de convaincre plus facilement un prospect de choisir votre marque ou entreprise (et cela d’autant plus lorsqu’on sait qu’un prospect consomme en moyenne 11, 4 contenus avant d’acheter un produit.

Aujourd’hui, les content marketeurs sont confrontés à deux défis majeurs : le premier concerne la création d’un système de mesure permettant de suivre les performances des contenus et le second vise d’avantage à créer un workflow ou processus entre les différents membres d’une équipe éditoriale afin d’optimiser le rôle et le travail de chacun.